La Vierge aux sept douleurs

Bien SAN


SAN-003068
Cette peinture dispose en son milieu d’une Vierge au calvaire agenouillée devant la croix et soutenant le corps inanimé du christ couché sur un linceul blanc. De la main droite, elle soutient la tête du Christ tandis que sur la gauche repose un de ses bras. Elle est vêtue d’une robe grise et d’un manteau bleu. Une guimpe blanche entoure sa tête. Au premier plan sont jetés pêle-mêle sur le sol la couronne d’épines et les clous. Marie a le cœur transpercé de sept glaives qui correspondent à autant de médaillons historiés, sur fond or et à bordure rouge, disposés autour et qui évoquent les scènes traditionnelles des sept douleurs : la Circoncision, la Fuite en Egypte, Jésus au milieu des docteurs, le Portement de la croix, la Crucifixion, la Descente de croix et la Mise au tombeau. Dans la partie gauche du tableau est représenté l’apôtre Pierre. Il a les pieds nus et porte barbe et moustache. Il se trouve devant un mur de pierre couvert d’un tissu de soie verte à motifs stylisés. Il est vêtu d’une robe bleue et d’un manteau rouge à liseré d’or. Il tient dans la main droite la clé du paradis et dans l’autre le livre ouvert de la doctrine. De l’autre côté on reconnait l’apôtre St Jacques en habit de pèlerin (robe grise + manteau rouge) se tenant debout lui aussi (devant un mur de pierre couvert d’un tissu de soie verte à motifs stylisés). Il dispose de ses attributs caractéristiques : bourdon, panetière, (gourde ?). Devant lui est agenouillée une religieuse, sans doute la donatrice du tableau. Elle porte l’habit et la chape d’étoffe brune. Une guimpe blanche et un voile noir entourent sa tête. Par son costume, on peut dire qu’elle appartient à l’ordre de Cîteaux. C’est probablement Jacqueline de la Fontaine ou Jacqueline de Faulx, seules converses de ce prénom mentionnées dans le nécrologe.