Fragments de soies orientales
Bien SAN
SAN-003882
Dans un sous-verre avec cadre en cuivre, fragment de soie orientale à rehauts d'or. Des motifs sont esquissés à l'aide de fils d'or créant ainsi des cercles, des feuilles, ou encore des formes décoratives.
Byssus de soie dont l’armure s’incorpore à un tissu genre tapisserie.
Soie beige clair, pourpre à deux nuances, jaune, filé d’or.
Byssus : armure taffetas ; décor lancé de fil beige.
Tapisserie : continuation de la chaîne beige clair, trame pourpre clair et foncée, jaune ; lancé de filé d’or couvert sur âme de soie (?) ivoire, torsion S.
Les deux fragments, réunis dans un double sous-verre fermé par des languettes de cuivre, appartiennent à un tissu de soie appelé byssus (sorte de gaze). Il se présente comme un taffetas beige dont l’armure s’incorpore à une partie traitée en tapisserie : la chaîne disparaît complètement derrière les fils de trame pourpre clair, foncé et jaune qui dessinent les motifs. Ceux-ci, feuillage cordiforme, perles emboîtées à l’intérieur de cercles ou de losanges, sont soulignés par un double filé d’or couvert lancé. Le byssus proprement dit s’orne d’une bande de rosettes à 6 pétales, ton sur ton.
La technique de la tapisserie de soie est pratiquée, de longue date, dans les ateliers irakiens et égyptiens jusqu’aux 10e et 11e siècles. Cependant, l’asymétrie, voire la fantaisie et l’élan du décor, la variété des motifs ornementaux de petites dimensions, le raffinement des couleurs évoquent davantage les tissus du Fayoum égyptien antérieurs à l’époque fatimide, autrement dit avant les 10e-11e siècles. En l’absence d’oeuvres de référence et dans l’attente d’informations ultérieures, Daniel Dejonghe ne rejette pas l’hypothèse d’un tissu copte.
Byssus de soie dont l’armure s’incorpore à un tissu genre tapisserie.
Soie beige clair, pourpre à deux nuances, jaune, filé d’or.
Byssus : armure taffetas ; décor lancé de fil beige.
Tapisserie : continuation de la chaîne beige clair, trame pourpre clair et foncée, jaune ; lancé de filé d’or couvert sur âme de soie (?) ivoire, torsion S.
Les deux fragments, réunis dans un double sous-verre fermé par des languettes de cuivre, appartiennent à un tissu de soie appelé byssus (sorte de gaze). Il se présente comme un taffetas beige dont l’armure s’incorpore à une partie traitée en tapisserie : la chaîne disparaît complètement derrière les fils de trame pourpre clair, foncé et jaune qui dessinent les motifs. Ceux-ci, feuillage cordiforme, perles emboîtées à l’intérieur de cercles ou de losanges, sont soulignés par un double filé d’or couvert lancé. Le byssus proprement dit s’orne d’une bande de rosettes à 6 pétales, ton sur ton.
La technique de la tapisserie de soie est pratiquée, de longue date, dans les ateliers irakiens et égyptiens jusqu’aux 10e et 11e siècles. Cependant, l’asymétrie, voire la fantaisie et l’élan du décor, la variété des motifs ornementaux de petites dimensions, le raffinement des couleurs évoquent davantage les tissus du Fayoum égyptien antérieurs à l’époque fatimide, autrement dit avant les 10e-11e siècles. En l’absence d’oeuvres de référence et dans l’attente d’informations ultérieures, Daniel Dejonghe ne rejette pas l’hypothèse d’un tissu copte.
